Le Centre Hospitalier de Gordes est heureux de vous accueillir sur son site internet. Celui-ci a été conçu pour favoriser votre découverte de l‘établissement et vos démarches au sein de ce dernier.
Vous naviguez sur les différents onglets qui vous amèneront à faire plus ample connaissance avec les différents services et prestations que l‘établissement est en mesure de vous offrir :
EHPAD : établissement d‘Hébergement pour Personnes âgées Dépendantes
Médecine/SSR
SSIAD : Service de Soins Infirmiers à Domicile
Pharmacie
Restauration
Téléphone du standard : 04 90 72 72 00
Horaires : l‘administration est ouverte de 9h00 à 17h00 en continu.
Le livret d‘accueil (zone de téléchargement) regroupe la majeure partie des informations sur la vie quotidienne de l‘hôpital : les repas, le courrier, les animations, le téléphone, la télévision, le coiffeur, …
Le Centre Hospitalier de GORDES puise ses origines loin dans l’histoire de sa commune. Déjà au XIVème siècle, on retrouve trace d’« une maison sise dans le territoire de Gordes et touchant à l’hospice des Chartreux ». (octobre 1327). Présence répertoriée sur le cadastre de 1809 comme vieil hôpital ou hôpital vieux. Situé tout en bas du village, hors les murs et s’apparentant à une maladrerie. En 1662, est mentionné ’’hôpital ’’ dans le village. Il est intéressant de noter qu’en 1678, existaient plusieurs ‘’chirurgiens’’ à Gordes. Le 11 janvier 1717, un nouveau projet se fait jour. Des travaux peuvent être entrepris dans le village, grâce en particulier à une aide déterminante de la Marquise de RHODES, née SIMIANE. Ses armes, mutilées par la révolution ornent toujours le fronton de l’ancien établissement devenu l’actuelle mairie du village.
Cette édification, émaillée d’incidents et de tracasseries diverses durera plusieurs longues années, pour voir ses premiers pensionnaires occuper les lieux le 1er avril 1722. Il faut noter que la peste qui sévit de 1720 à 1722 enserrant Gordes sans y pénétrer et retardant notamment l’approvisionnement en matériaux. L’établissement ne sera achevé que vers 1740.
La population initialement composée à ses origines, de malades, de pestiférés ou de contagieux, évolue vers la classe des pauvres nécessiteux. N’oublions pas une parenthèse en 1721 où les soldats souffrants de 5 compagnies du « régiment de Provence » y furent imposés (on refoula même les malades chez eux !!) pour s’y faire médicamenter jusqu’à entière guérison. A noter également la présence passagère de l’école mixte, qui du château en 1856 fût transférée dans l’hospice en 1858 pour être supprimée en 1873 faute d’élèves en suffisance. Aucun grand changement ne survint jusqu’à la seconde guerre mondiale. Continuant sa mission, l’hôpital devenu hospice comptait une quinzaine de lits. Deux religieuses de St Joseph d’obédience bénédictines assuraient la marche de la maison. A partir d’octobre 1949, des aménagements successifs portent l’effectif à 50 lits. De 1950 à 1960, de très importants travaux portent la capacité à 86 lits, de modernes installations sont mises en service, un service de convalescence voit le jour. Aujourd’hui la structure actuelle (de + de 6000 m2) commence en 1992 et s’achève en 1994, s’ensuit une extension de + de 1000m2 en 2017.
Le vieil hospice s’en est allé à pas feutrés, nous laissant ses valeurs morales et cédant la place au modernisme, à l’accueil, à un service public où toutes les couches de la population peuvent venir y trouver soins, qualité et compétences professionnelles.